Sujet: Imaginez les propos que le Roi Louis XVI aurait pu tenir devant l'un de ses conseillers : faut-il ou non supprimer la torture ? Ce monologue, écrit à la première personne, devra comporter au moins trois procédés de délibération et développer le champ lexical du doute.

En cette journée du 1er Août 1780 se déroule, dans le cabinet du Conseil, au sein du fastueux château de Versailles, le Conseil d’État, regroupant autour du Roi Louis XVI, les ministres les plus importants et les plus influents du Royaume de France. Les sujets du jour sont nombreux et notamment la question des finances qui trouble tant le Royaume. Mais un sujet inhabituel est aujourd'hui aussi objet du jour : la torture. La torture est en effet un sujet important qui doit être discuté, la question étant de savoir si elle doit, ou non, être abolie.

Après de longues discussions, les ministres sont partagés et le dernier mot doit revenir au Roi qui doit, au préalable réfléchir et se concerter. Il demande à son ministre favori,le ministre des finances Jacques Neker d'en discuter seul à seul dans une pièce à part.

J'ai bien entendu tout ce qui s'est dit et les positions de chacun mais je dois réfléchir à ma décision. Aujourd'hui la torture est très employée dans le système judiciaire du Royaume. La torture est une entité depuis longtemps ancrée sur mes terres.
Cette affaire que l'on montre en place publique attire les foules de curieux qui demandent « Qui est-ce ? Qu'a-t-il fait ? ». C'est un spectacle montrant un truand se faisant écarteler ! un assassin se faisant brûler !un voleur se faisant découper les membres ! et bien d'autres choses encore.
Je trouve que la torture peut avoir certains points positifs car cela permet en effet au torturé de libérer sa conscience et donc de dénoncer le coupable afin de l’exécuter ou bien encore, elle permet d'obtenir un aveu qui est une preuve irréfutable lors d'un procès.
Si ce supplicié est innocent, la question doit lui éviter d'être tué,