Discours de tokyo lacan
(1)Dr Jacques Lacan : L’École Freudienne de Paris, dont les Écrits ne prétendent pas être le programme, est sortie de deux scissions qui se sont produites à l’intérieur du groupe psychanalytique de Paris. J’appelle groupe quelque chose de très général, simplement le fait qu’il y ait des psychanalystes à Paris. Il y a eu une première scission qui a abouti à la séparation de deux choses : l’une qui s’appelait l’Institut de Psychanalyse de Paris et l’autre qui s’appelait la Société Française. Quand je suis venu au Japon, il y a onze ans, je faisais partie de la Société Française de Psychanalyse. Ces sortes de scissions dans l’histoire des groupes de Psychanalyse en Europe ne sont pas rares. Prenons le cas de la Suisse, il y a plus d’un groupe et ces groupes sont reliés d’une manière très lâche. Il s’est trouvé que pour des raisons contingentes, liées à des choses assez secondaires, comme des rivalités personnelles, c’est à la suite de ça que s’est produite cette première scission. Mais pour des raisons aussi très contingentes, un de ces groupes n’est pas resté dans ce que l’on appelle