Discours sur la peine de mort
Introduction
La peine de mort a été abolie en France en 1981 grâce à l'action de l'avocat Robert Badinter. Mais aujourd'hui encore, les avis diffèrent sur cette abolition. Pour notre part, nous défendons l'idée que cette abolition a été positive. Pourquoi l’abolition de la peine de mort est plutôt positive que négative ?
C’est ce que nous allons voir à travers diverses arguments
La peine de mort est la négation absolue des droits humains. Il s’agit d'un meurtre commis par l'État. Ce châtiment cruel et inhumain est infligé au nom de la justice. Cette peine viole le droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Les personnes « pour » la peine de mort avancent souvent l'argument que celle-ci ferait économiser beaucoup d'argent si on ne doit pas payer les frais d'emprisonnement des criminels. Or, les procédures d'appel, qui durent environ 10 ans et qui sont nécessaires pour éviter la condamnation d'innocents, coûtent plus cher que les frais à payer pour un prisonnier avec une peine à perpétuité.
Garder en vie des criminels, cela ne favoriserait pas les récidives ? En effet, on ne peut pas savoir si ceux-ci, une fois sortis de prison, ne commettrons pas un nouveau meurtre. Mais la peine de mort entraine la possibilité d'une erreur judiciaire (comme il s'en est produit plusieurs) et la perte de vie humaine qu’entraine la peine de mort est irréparable. Par exemple, pour l'Affaire Dreyfus, où un officier français juif a été condamné à mort alors qu'il était innocent ! (Voudriez-vous qu'un de vos proches accusé à tord soit condamné à mort ?)
La peine de mort n’est pas la justice, c’est l’échec de la justice. La peine de mort n’est pas utile à la lutte contre la criminalité : il a été prouvé que la présence de la peine de mort ne fait pas baisser le taux de criminalité ; elle n'a donc pas d'effet dissuasif sur les meurtriers ! Mais être contre la peine de mort ne signifie pas