Je suis ici aujourd'hui, en tant que porte parole de ce que je pense pouvoir définir comme étant la plus grande victime de l'espèce humaine, une victime, ou devrais-je plutôt dire "des milliards de victimes chaque année " ne pouvant pas se défendre face à la cruauté de certains, "des milliards de victimes chaque année" qui souffrent de plus en plus malgré la civilité mondiale atteinte en 2014, "des milliards de victimes chaques année" qui se voient mourrir dans des conditions atroces, et dans certains cas c'est un euphémisme, juste pour satisfaire les besoins des humains. Je parle bien évidemment des animaux, ces êtres vivants, tout comme nous, qui souffrent bien plus que nous, à cause de nous. Je pense, comme beaucoup de gens, que la façon dont nous les traitons n'est pas tolérable : En France, dans notre pays, qualifié comme un pays "civilisé", la cinquième puissance mondiale, le pays des droits de l'Homme, on trouve encore des cas de maltraitance des animaux : Je ne veux pas parler de la maltraitance à laquelle n'importe qui peut avoir recours, mais je parle plus précisément de la maltraitance que l'on peut quasiment appeler "maltraitance industrielle" tellement les procédés deviennent mécaniques. Je fais notemment référence au gavage des oies, en France comme dans beaucoup d'autre pays, un procédé consistant à forcer une oie à ingurgiter énormément de nourritures et matières graisseuses afin de la faire grossir pour, ensuite, la tuer. Mais l'étape de la souffrance que subissent ces 38 millions d'oies et de canards chaque année en France durant cet étape de leur vie ne figure pas sur l'étiquette, derrière la boîte de foie gras. On ne fait pas référence à ce genre de chose derrière cette boite. On ne fait pas référence aux souffrances endurées par ces pauvres oies juste avant leur mort, lorsqu'elles sont entassées par dizaines, respirant avec énormément de difficultés à cause de leur surpoids, pendant des semaines entières, juste pour que les prix du marché