Discourt sur le bonheur
A. La critique de la religion et des moralistes
- Critique du raisonnement moraliste des chrétiens (qui recherchent salut, bonheur au paradis mais pas sur Terre et ce par une vie sans passions, sans péchés, par le pardon) et des stoïciens (= philosophie opposée à l’épicurisme, basée sur la maîtrise de toutes choses) : « réprimez vos passions, et maîtrisez vos désirs » = impératif deuxième personne marque l’ordre, la vie stricte.
- Antiphrase, procédé ironique : « il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelque chose » ; or les prières sont des requêtes à Dieu ; ironie qui rappelle Voltaire, amant de l’auteur.
- Champ lexical de la justice : « bien » ; « mal » ; « balance ».
B. L’émancipation des esprits
- La nécessité de penser par soi-même au premier plan : « Il faut commencer par »
- L’essentiel est de : « se bien dire à soi-même et par se bien convaincre » = pléonasme, insistance.
- Mme du Châtelet, seule, femme, se proclame garante de la morale épicurienne, face aux « moralistes », nombreux et très influents => les opinions s’affirment et divergent.
- Thème central des Lumières dans Kant, Qu’est-ce que les Lumières = la raison individuelle, les idéologies personnelles, la réflexion.
C. L’épicurisme
- Définition : philosophie qui consiste à rechercher le plaisir sous toutes ses formes, et à remettre en cause la religion et la morale stricte, en profitant de la vie terrestre.
- Champ lexical des plaisirs : « sensations et sentiments agréables » ; « passions » ; « désirs » ; « heureux » ; « bonheur » ; « goûts » ; « amour » ; « désirer ».
- Insistance avec chiasme : « je dis des goûts, parce qu’on n’est pas toujours assez heureux pour avoir des passions, et qu’au défaut des passions, il faut bien se contenter des goûts » : les goûts sont indispensables, les passions meilleures => La philosophie épicurienne est universelle est universelle : on peut se contenter des goûts.
- Poésie du thème de l’amour