Thème :

« La discrimination positive. »

Sujet :

« Discrimination positive dans l'éducation nationale : outil nécessaire à la promotion de la justice sociale ou violation du principe d'égalité ? »

Titre :

« Des ZEP à Sciences Po : quand la transgression de la déclaration des droits de l'Homme est justifiée. »

Résumé :

« Tout les Hommes naissent et demeurent égaux en droit. »
Alors que les valeurs de la République française prônent l'égalité en droit de chaque individu, il subsiste de grands déséquilibres entre les différents groupes socioéconomiques, biologiques, culturels ou raciaux. Le gouvernement et les administrations locales ont développé certaines mesures qui ont pour objectif la suppression de ces disparités, en conséquence de quoi la justice sociale serait respectée. Ces mesures consistent principalement en des aides pour les groupes défavorisés, qui devraient leur permettre de combler leur retard, on appelle cela la discrimination positive. Le terme est cependant très critiqué, « discrimination » est connoté très négativement, et certains préfèrent y voir du « politiquement correct », ou de « l'action positive », traduction littérale de l'expression anglaise « affirmative action », qui rappelle les origines nord-américaines du procédé.
L'éducation est un domaine dans lequel les mesures de discrimination positives sont importantes, puisque c'est le point de départ duquel les minorités défavorisées ont la possibilité de réduire l'écart avec la majorité. On trouve ainsi dans le système éducationnel beaucoup de dispositifs de discrimination positives, luttant à la fois contre les injustices socioéconomiques (bourses) que culturelles et raciales (Zones d'Education Prioritaires).
Il s'agit cependant bien, dans ces mesures, de discrimination : la distinction d'une personne ou d'un groupe de personne par rapport à un groupe plus large, la discrimination porte atteinte à l'égalité des droits, à l'égalité des chances, mais aussi à l'égalité