Molière, né en 1622 et mort en 1673 est un auteur classique incontournable du XVIIeme siècle. Il est l'auteur de nombreuses pièces de théâtre extrêmement célèbres telles que l'Avare, écrit en 1668, le Bourgeois gentilhomme, en 1670, ou encore Le Tartuffe, en 1669 La tirade étudiée est issue de cette oeuvre et ait parie de l'acte 1 de la scène V de la pièce.
La tirade de Cléante est la réaction de ce dernier face à l'absurdité du discours d'Orgon. En effet Orgon, a précedemment fait la rencontre de Tartuffe, un faux dévot, manipulateur et hypocrite. Orgon tient un discours absurde qui en devient même comique.
On se demandera ici : Comment Cléante différencie-t-il les faux des vrais dévots?
Dans ce passage, nous verrons l'opposition récurrente que fait Cléante entre vrais et faux dévots, puis nous verrons que le personnage de Cléante illustre la pensée classique.

Dans un premier temps, Cléante oppose les faux dévots aux vrais dévots. Ils dénoncent les faux dévots vicieux qui rendent les gens “aveugle comme eux”, ligne 319, qui par on ne sait quel moyen rendent les gens dupes, en leur inculquant des idées absurdes, tel le fait de n'avoir d'affection pour rien, de regarder les gens de haut. Ils veulent que l'on pense comme eux, que l'ont agisse comme eux. A la ligne 322, Cléante dénonce leur non respect pour les choses sacrées, leur mensonge et leur manipulation à la ligne 325 “ De tous ces façonniers on n'est point les esclaves”. Il accuse leur “fausse” honnêteté à la ligne 326 : “il est de faux devots ainsi que de faux braves”.
Cléante oppose “l'hypocrisie “ et “l'artifice” des faux dévots et “la dévotion” et la “sincérité” des vrais. Il utilise donc des antithèses entre “ masque et visage”, ligne 334, “artifice” et “sincérité” à la ligne 335, “l'apparence” et la “vérité”, à la ligne 336, le “fantôme” et “la personne”, à la ligne 337. A la ligne 340 il dit : “dans la juste nature on en les voit jamais”, ce qui insite encore sur le mensonges de ces hommes mal