Plusieurs importantes personnes se sont battues toute leur vie contre divers faits et mœurs de la société. Un important écrivain de la littérature française, Victor Hugo, s’est battu durant plus de cinquante ans contre la condamnation à mort et des instruments utilisés lors des exécutions de celles-ci. En 1829, à une époque où il était normal d’assister à une exécution sur la place publique, Hugo écrit Le dernier jour d’un condamné. Dans cette œuvre, Hugo montre cet évènement sous un angle différent en écrivant un véritable plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort. Le condamné, qu’Hugo nous décrit tout au long de ce récit, nous montre qu’il est en perte de liberté totale n’ayant dans la tête que sa condamnation à mort. Dans un premier temps, ce jeune homme se voit obsédé par sa condamnation à mort et, dans un second temps, voit aussi sa perte de liberté par la façon dont il vit et se fait traité à l’intérieur de la prison.
Pour commencer, le condamner se sent submergé et obsédé par sa condamnation à mort. Le condamné qui, avant, pouvait penser à ce qu’il voulait est maintenant pris avec la condamnation à mort comme seule idée dans son esprit, car ce dernier se dit comme étant en prison avec cette pensée. Dans le premier chapitre, le détenu nous explique, en gros, ce qu’il ressent par rapport à sa condamnation à mort. Ces explications nous sont données cinq semaines après le verdict final; « Maintenant…idée » (P.9). La métaphore nous montre ici que son esprit est en prison avec lui et ne peut sortir des murs de Bicêtre. Cette figure d’analogie est utilisée de la sorte afin de préciser qu’il ne peut plus penser à d’autres étoffes de sa vie : les jeunes filles, les splendides chapes d’évêque, les batailles gagnées, etc. Ensuite, cette implacable idée de la peine de mort lui fait halluciner divers faits autour de lui. Se réveillant d’un rêve où cette pensée infernale de la peine de mort sous la forme d’un couteau, il semble qu’il entend une voix lui murmurer sa