Le roman de Joseph Bédier, Tristan et Iseut, est un roman courtois du Moyen Âge. Il parut durant les 11e et 12e siècles. Au cours du roman, l’amour et la mort sont étroitement liés en ce qui concerne Tristan et Iseut. Ceci est montré par le fait que Tristan soit prêt à mourir pour conquérir Iseut. De plus, le lien d’amour qu’ils ont est toujours aussi intense après leur mort. Tout d’abord, Tristan est prêt à mourir pour conquérir Iseut. Par le fait même, il met sa vie en péril pour conquérir la belle Iseut. Dans ce passage, Tristan combat un dragon pour Iseut : « Ah! C’est pour toi, jeune fille, que j’ai combattu le dragon… Mais laissons ces choses : je voulais te prouver seulement que m’ayant par deux fois délivré du péril de la mort, tu as droit sur ma vie. […] avait risqué sa vie pour te conquérir (…) (p. 78-79). Cela fait comprendre que Tristan a combattu le dragon afin de montrer à Iseut à quel point elle lui plaît. De plus, Iseut la épargné de la mort par attirance envers lui. Malgré le fait que Tristan courait le risque d’y laisser sa vie au combat cela lui était égal puisque tout ce qui l’importait, c’était de plaire à Iseut. Tristan mentionne qu’Iseut a droit sur sa vie parce que Tristan est un simple chevalier tandis qu’Iseut est reine. Donc, elle fait partie d’une classe supérieure à celle de Tristan, c’est pourquoi il lui doit autorité. Ensuite, l’amour entre Tristan et Iseut est tellement fort que si Iseut perd la vie, Tristan laissera sa vie à moindre coût. Comme les paroles de Tristan le montrent : «[…] Iseut, et l’on va te tuer. On la brûle pour moi ; pour elle je mourrai aussi.» (p.118) Iseut encourt la mort puisqu’elle la reine est destinée à donner son amour au roi Marc. Cependant, celle-ci ne veut en aucun cas lui donner son amour. La reine s’intéresse à un chevalier nommé Tristan et leur entourage veut mettre fin à leur amour. Le fait que la reine soit brûlée implique que celle-ci enfreint la loi puisqu’elle est destinée au roi et non à