Disertation
Scène 3
Après le transfert des rôles ,difficillement accepté par les maîtres, on a l'épreuve des portraîts. Arlequin dresse le portrait d'Iphicrate dans la scène 5 et Cléanthis fait celui d'Ephrosine dans la scène 3. Dans cette scène, elle dresse le portrait de sa maîtresse enjouée et glorieuse au réveil. Dans une première partie, nous étudierons l'aspect polyphonique de cette triade, puis le théâtre dans le théâtre et enfin la fonction critique et ironique qui dénonce les ridicules du passage.
Une triade polyphonique
Cléanthis reprend les paroles d'Euphrosine au style direct. « Cepedant » marque l'intervention de Cléanthis. Les passages narratifs, dans lesquels Cléanthis résume les principales circonstances, sont brefs. Elle utilise le prenom indéfini « on » pour présenter Euphrosine. D'après l'introduction de Cléanthis, elle cariature sa maîtresse.
Le théatre dans le théâtre
Cléanthis est sur le devant de la scène, elle renforce le théâtre dans le théâtre. De plus elle souligne le caractère théâtral par le thème du paraître.
Tonalité comique: beaucoup de fantaisie, elle crée des personnages de façon ironique et des situation pleines de pettes anecdoctes. Double destination du théâtre: il y a comme un miroir de la pièce à l'intèrieur d'un passage précis.
La fonction critique et ironique qui dénonce les ridicules du passage
La Tiarade a une portée morale. Cléanthis se désigne comme celle qui est témoin de ce qui se passe. Le critique et l'ironie qui dénonce les ridicules de la beauté artificielle, coquetterie. Euphrosine est montrée comme une prisonnière, une « obsédée » de la coquetterie. Ce passage montre à quel point Cléanthis est observatrice, moqueuse et montre son caractère, elle rabaisse socialement les maîtres. Le critique et l'ironique qui dénonce les ridicules dans cette triade, ne se fait pas par une argumentation, mais par des situations diverses. Ce portrait a une grande force critique et ironique qui