Dissert'
Dans les années 40, les techniques employées initialement pour les ECT produisaient des convulsions motrices impressionnantes, à l’origine d’accidents traumatiques parfois graves. Tandis qu’aujourd’hui, lors d’une séance d’ECT, le patient subit une anesthésie et une curarisation afin de limiter les effets secondaires.
La curarisation a pour but de limiter les convulsions motrices et l’anesthésie a pour but d’éviter l’angoisse du patient liée à la paralysie des muscles respiratoires engendrée par la curarisation.
L’ECT pet être considérée comme un traitement de première intention lorsqu’il existe un risque vital à court terme ou lorsque l’état de santé d’un patient est incompatible avec l’utilisation d’une autre forme de thérapie efficace, lorsque le bénéfice attendu par les traitements classiques et faible, voire, dans une indication appropriée, à la demande du patient.
L’ECT sera utilisée en deuxième intention après l’échec d’un traitement pharmacologique de référence, ou en raison de l’intolérance à un tel traitement, ou devant l’aggravation de l’état du patient.
Les traitements pharmacologiques de références dans les dépressions majeures sont : les antidépresseurs imipraminiques, les inhibiteurs de la monoamies oxydase et d’autres molécules antidépressives (inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, non ipraminiques- non IMAO). Des associations antidépresseur-neuroleptique sont utilisées dans les dépressions avec idées délirantes.
Des études bien conduites montrent une efficacité comparable (voire supérieure) de l’ECT versus antidépresseurs dans les dépressions majeures. Les contraintes et les risques liés à l’ECT font préférer, en première intention, le traitement pharmacologique, sauf lorsqu’une amélioration rapide et puissante est nécessaire (risque suicidaire, dénutrition et déshydratation sévère).
L’ECT est indiquée dans les épisodes dépressifs majeurs, que l’épisode