Dissert 'dans un roman frivole...'
Dans un développement organisé vous donnerai notre avis sur cette affirmation.
Le genre prédominant du XVII° siècle est le théâtre avec des écrivains comme Molière, Corneille ou bien Racine. Parallèlement au succès de ce genre littéraire, le roman, lui, est si peu considéré que de nombreux romanciers de l’époque n’avouent pas leur activité et utilisent des pseudonymes ou publient anonymement leur œuvre à l’étranger comme Montesquieu qui publia sous un autre nom son roman « Les lettres persanes » à Amsterdam.
« Dans un roman frivole aisément tout s’excuse, c’est assez qu’en courant la fiction s’amuse », citation tiré du poème didactique de Nicolas Boileau, Art Poétique, publié en 1674, met en avant cette situation. Selon le poète, toute œuvre de fiction ne serait que pur divertissement, serai dans l’incapacité d’instruire et donc ne mérite pas sa place dans les bibliothèques de l’élite et des personnages cultivés de l’époque. En suivant cette idée, comment se peut-il que de grands auteurs comme le philosophe Montesquieu soit l’auteur de romans ? On peut se demander en quoi un roman peut n’être qu’un pur divertissement superficiel, si la vison du poète Boileau est dépassée ou bien si aujourd’hui le roman permet de réunir ces deux aspects et qu’il a réussi à s’équilibrer.
Le roman était un genre méprisé au XVII° siècle pour raison de n’être qu’un divertissement, en effet dans la citation étudiée, Boileau, poète du Grand Siècle, critique ce genre littéraire. Pour les détracteurs du roman, toute œuvre de fiction n’a d’intérêt que pour divertir, on peut considérer le mot « frivole » de la citation comme futile ou superficiel. De plus on peut comprendre l’expression « aisément tout s’excuse » comme le fait que le roman est seulement là pour divertir et non pour instruire donc on ne peut pas le prendre au sérieux. Les