dissert britannicus, le cid et ruy blas
Le premier texte est un extrait de Britannicus de Racine, ou Néron fait récit de son aventure de la nuit à son valet Narcisse.
Le deuxième texte est un extrait du Cid de Corneille , monologue de Rodrigues qui fait écho au monologue de don Diègue dans la scène 4. Ces deux monologues sont consacrés à l’expression du sentiment. Don Diègue a chargé Rodrigue d’assurer sa vengeance. Durant son entrevue avec son père dans la scène précédente, Rodrigue n’a pas eu le temps de réagir et le spectateur recueille ici « à chaud » ses sentiments. Ce monologue est composé de 10 strophes. Les stances introduisent une tonalité à la fois lyrique et rhétorique dans la pièce. Dans le vers 291,la métaphore « Percé » permet au spectateur de se représenter la douleur de Rodrigue sous une forme concrète. Dans la strophe 1, la douleur s’exprime à travers un champ lexical dominant : « atteinte mortelle », « misérable », « malheureux », « injuste rigueur », « abattue »… .Les mots « mortelle », « abattue », « tue » font directement référence à la mort. Le jeu des oppositions et des symétries met en évidence le dilemme de Rodrigue. Les strophes 2 et 3 se terminent par une double interrogation rhétorique. • Les impératifs ont une valeur d’incitation : Rodrigue se parle à lui-même « Allons, mon âme […] mourons »(v. 329-330), « Allons, mon bras sauvons » (v. 339),« Courons »(v. 346) «