Le rire est un sujet de débat profond dans notre société. Cet événement quasi quotidien auquel nous ne prêtons guère attention regroupe des individus et traverse le temps. Le corpus nous montre la provenance du rire et la manière dont il est exploité.
Après avoir montré que le rire provient exclusivement de l’homme, nous verrons en quoi il a aussi une fonction sociale.

Le rire qui est un événement quasi quotidien, souvent recherché, est le propre de l’homme. Les documents du corpus montrent que le rire est exclusivement et essentiellement humain. En effet lorsque Henri Bergson dans son roman « Le rire : essai sur la signification du comique » écrit en 1900 ; il compare le rire à des paysages, des animaux, puis fait tout de suite le rapprochement avec l’attitude d’homme ou l’expression humaine qui selon lui provoque le rire. L’auteur nous fait comprendre que l’homme est à la source du rire, c’est lui qui y dépose sa marque de fabrique, sa touche personnelle qui par la suite provoquera le rire. Il en est de même pour Charles Baudelaire dans « De l’essence du rire », Salon de 1846 dans lequel il décrit le rire de satanique et donc de profondément humain. La provenance du rire selon Baudelaire proviendrait d’un choc perpétuel de deux infinis que ressent l’homme. De plus le rire provoquerai des effets bénéfiques pour la santé comme le laisse sous entendre Jim Holt dans son article « Quinze muscles faciaux et quelques bruits involontaires » parut dans The Guardian pour Courrier international en 2009. Le rire est donc un phénomène physique pour lequel il lui faut un corps, cependant le rire n’atteint pas tout le monde.

Pourtant le rire n’est pas seulement comparé à l’homme, mais fait aussi l’objet d’un rapprochement avec l’animal. Contrairement au texte de Jim Holt, Henri Bergson définit l’homme comme un animal qui sait rire. Car pour l’auteur, n’importe quel rire dont celui provoqué par un animal provient de l’homme, d’une ressemblance avec l’homme, par la