Question de corpus

Textes : * La Fontaine, fables (1963), « Le Philosophe scythe » * Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778), « Cinquième promenade » * Pascal, Pensées (1670) * Voltaire, « Le Mondain » (1736)

Question : De quoi chacun des auteurs fait-il dépendre le bonheur ?

Pour répondre à cette question, nous avons quatre textes. Une fable de La Fontaine, « Le Philosophe scythe » (1663), un extrait de « La Promenade » de Rousseau (1776-1778), puis un encore un extrait mais cette fois des Pensées de Pascal (1670), et enfin, un poème de Voltaire intitulé « Le Mondain » écrit en 1736. Nous allons donc voir de quoi chaque auteur fait dépendre le bonheur. Nous apercevons d’abord, que dans le texte de Voltaire, nous assistons à une nouvelle vision du bonheur : « J’aime le luxe […] la propreté, le goût, les ornements […] » qui se révèle être matérielle, ce qui n’est pas du tout le cas des textes de La Fontaine, Rousseau et Pascal. Pascal lui trouve sa conception du bonheur dans la foi comme on peut le voir à la ligne 10 : « Qu’est-ce donc que nous crie cette avidité et cette impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, […] qu’il essaye inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, […] mais qui en sont toutes incapables, parce que ce gouffre infini ne peut être rempli [...] que par Dieu même. ». Il montre son engagement en faveur de la religion chrétienne. Rousseau lui, trouve son bonheur dans la nature : « On ne m’a laissé passer guère que deux mois dans cette île, mais j’y aurais passé deux ans, deux siècles, et toute l’éternité sans m’y ennuyer un moment […]. ». Il est heureux sur son île. Plusieurs textes partagent aussi cette conception : La Fontaine : « Son bonheur consistait aux beautés d’un Jardin. » et Voltaire : « Moi je rends grâce à la nature sage ». La Fontaine donne aussi sa vision du bonheur à travers un texte qui confronte deux conceptions différentes du bonheur dont chacun a