Dissert
P.41 : « Damnée, la petite sainte. Damné, le héros sans reproche. Nous avons eu notre heure de plaisir, n’est-ce pas? Il y a des gens qui ont souffert pour nous jusqu’à la mort et cela nous amusait beaucoup. À présent, il faut payer. »
P.46 : « Regarde dans mes yeux : est-ce que tu t’y vois? »
P.51 : « Je vous sens jusque dans mes os. Votre silence me crie dans les oreilles. Vous pouvez vous clouer la bouche, vous pouvez vous couper la langue, est-ce que vous vous empêcherez d’exister? (…) vous êtes partout, les sons m’arrivent souillés parce que vous les avez entendus au passage. Vous m’avez volé jusqu’à mon visage : vous le connaissez et je ne le connais pas. »
P.59 : « Laissez-moi tranquille. Vous me faites peur. Je veux m’en aller! Je veux m’en aller! »
L’homme se défini par son existence. Il est responsable de ses actions. Les êtres humains doivent payer pour le mal qu’ils ont fait. Leur enfer est construit de la présence des autres, car Ils vivraient mieux seuls, sans le regard le jugement et le reflet des autres. Confinés devant l’image qu’ils s’entre-renvoient, ils doivent faire face à leur lâcheté. Il leur est interdit de s’apaiser en voyant leur propre reflet, de se plaire dans la contemplation. Fini l’existence narcissique! Ils sont condamnés à ce qu’ils ont méprisé dans leur vie : les autres. Ils ont l’éternité pour faire évoluer leurs relations avec les autres afin qu’elles deviennent saines, car les autres existeront toujours et que sans interactions avec eux, ils n’existent