Dissertation 1 sommes nous vraiment libre
On peut définir la liberté comme la capacité de faire ses propres choix et d’agir selon ceux-ci. C’est donc la faculté de nous autodéterminer en nous appuyant seulement sur notre libre-arbitre. La liberté semble être, pour l’homme, une évidence. En effet, il semble bien que nous soyons libres : nous demander si cette liberté est bien réelle semble même absurde, tant elle est admise par l’homme. Cependant, ne pas se poser cette question peut sembler naïf. Notre liberté n’est-elle pas qu’une illusion ? Il est vrai que l’homme, en tant qu’être naturel, devrais obéir aux lois de la nature et donc à un certain déterminisme. Ce déterminisme viendrait donc contredire l’idée que l’on se fait de notre liberté. Nous sommes ici face à un paradoxe : nos choix nous prouvent que nous sommes libres, alors que notre nature prouve qu’au contraire nous sommes déterminés. Pouvons-nous donc vraiment être libres de nos choix ? Notre liberté n’existe-t-elle donc pas s’il y a déterminisme ? Ce–derniers est-il vraiment incompatible avec la liberté ? Nous pouvons donc nous demander si nous sommes vraiment libres. Nous verrons tout d’abord que l’homme admet sa liberté. Puis nous montrerons que notre libre-arbitre n’existe pas. Enfin, nous tacherons de montrer que déterminisme et liberté sont finalement conciliables.
La liberté de l’homme est une certitude pour celui-ci. Il ne doute pas de sa liberté fondamentale, son libre-arbitre. Comme l’écrit Descartes dans Méditations métaphysiques, « Nous sommes tellement assurés de la liberté et de l’indifférence qui est en nous qu’il n’y a rien que nous connaissons plus clairement ». En effet, Descartes expose la thèse du dualisme ontologique, c’est-à-dire qu’il fait la différence entre deux substances, la matière et l’esprit. La « res extansa », littéralement la chose étendue autrement dit la matière, serais soumis au déterminisme tandis que la « res caugitant », la chose pensante soit l’esprit, ne le serais pas.