Dissertation autobiographie
Chez l’auteur qui écrit son autobiographie, est présent le plaisir d'écrire, le désir de se souvenir, de revivre le passé, ou de se justifier. Cependant il faut que le lecteur apprécie cette lecture et s’identifie dans le narrateur; sinon quel serait l’intérêt de connaitre l’intimité d’une personne ? Dans son journal Les Enfants humiliés, Georges Bernanos nous annonce, nous lecteur, que si sa vie ne nous intéresse point et que nous nous en « fichions complètement », c’est notre droit. Cet auteur nous met face à un problème: Cette réaction correspond-elle à notre expérience de lecteur d’œuvres autobiographique ? Nous étudierons deux cas, premièrement si cette réaction nous convient-elle et deuxièmement si nous aimons lire les œuvres autobiographiques. En dernier, nous ferons une synthèse entre ces deux avis en élargissant le problème.
Pour commencer, si nous suivons le raisonnement de Georges Bernanos, certains lecteurs « se fichent » de la vie intime, de l’enfance, du début du vie d’un auteur. Ces personnes là sont donc d’accord avec la réaction de l’autobiographe des Enfants humiliés. Cette idée est sans doute plus faible que son contraire. Les lecteurs ne se sentent pas concernés par la vie intime d’un autre, ce qui est normal surtout s’ils n’ont aucun point commun, aucunes aventures communes, rien en commun. Ils ont leurs propres problèmes sentimentaux ou de santé et ne vont pas se préoccuper des soucis des autres. Dans Mémoires d’une jeune fille rangée, Simone de