Les caprices font partis de la vie de tous les jours de chacun d’entre nous jeunes ou âgés. D’ailleurs Franck Lestringant, critique littéraire l’illustre bien par sa citation « Marianne n’a pas le monopole du caprice […] Ces caprices sont en réalité ceux de tout un chacun. » faisant évidemment référence au classique littéraire « Les Caprices de Marianne » du XIX ème siècle d’Alfred de Musset, nous laisse penser que nous pouvons tous être sujets aux caprices. L’une des premières questions qui vient à l’esprit est qu’entend Franck Lestringant par le mot « caprice » ? La seconde interrogation qui pousse à la réflexion est la suivante : Qu’est-ce qui permet d’affirmer que nous ne sommes pas tous victime de tels caprices ? Et enfin pour quelle raison un critique déclare une telle affirmation ?

Afin de débattre de la manière la plus correcte sur ce sujet, il parait important de clarifier ce que le critique signifie par « caprice ». Selon le dictionnaire français « Le Larousse » un caprice est une volonté soudaine, irréfléchie et changeante de quelqu'un et parfois d'un animal.

Tout d’abord, l’un des principaux caprices de Marianne est de refuser l’amour qu’on lui porte. En effet, lors de diverses conversations qu’elle eût avec Octave, la belle faisait preuve de froideur et repoussait l’amour que lui portait Coelio. Le passage suivant le démontre parfaitement : Marianne dit : « pour mettre le temps à profit, j’aime Claudio, votre cousin et mon mari. » (l.297-298, pp.33) et c’est-à cela que OCTAVE répond : « Mon cousin et votre mari ne feront jamais à eux deux qu’un pédant de village ; vous n’aimez point Claudio.» (l.299-301, pp.33)

MARIANNE s’exclame en disant : « Ni Coelio ; Vous pouvez le lui dire.» (l.302, pp.33) Marianne fait ainsi comprendre qu’elle n’aimera guère quelqu’un d’autre que son mari et qu’il impossible de laisser une chance à Coelio. Ce passage touche au caprice de l’amour, ce qui n’atteint pas tous les personnages du livre.

Deuxièmement,