Dissertation de L'événement d'Annie Ernaux

742 mots 3 pages
Vers la fin du 20e siècle, la modernité prend fin et laisse place à une nouvelle période historique appelé le postmodernisme. Ce nouveau courant littéraire se démarque de la rigueur de la modernité et laisse place à de nouvelles formes littéraires. On peux dire que la mentalité des gens à murit car désormais les valeurs prônés sont le plaisir, la diversité et la liberté. Annie Ernaux est une écrivaine française qui fait partie de ce courant littéraire. Le livre l’Événement d’Annie Ernaux présente des caractéristiques du courant postmoderne.

Tout d’abord, l’auteure exprime du scepticisme face aux métarécits dans son œuvre. Premièrement, l’écrivaine remet en question les normes de l’État qui l’empêchent d’avoir recours à l’avortement. En effet, l’écrivaine tombe enceinte accidentellement à l’âge de 23 ans et désire se défaire de l’enfant. Cependant, la loi de l’État l’oblige à conserver l’enfant non désiré. Elle est donc coincée entre le désir d’avorter et une loi qui le lui interdit, ce qui l’amène à se poser le questionnement suivant: « il était impossible de déterminer si l’avortement était interdit parce que c’était mal ou si c’était mal parce que c’était interdit.»(p. 47) À travers ce doute, elle donne au lecteur l’impression que l’avortement n’est pas quelque chose de mauvais à ses yeux mais que pour l’État oui. Malgré le danger d’être condamnée par la loi, l’auteure décide tout de même d’y avoir finalement recours. Deuxièmement, Annie Ernaux dénonce son détachement de la religion. En effet, suite à un avortement illégal, elle décide d’aller se confesser au près d’un prêtre. Cette décision fut une erreur et marqua la fin de la religion dans sa vie: « Je me suis rendu compte aussitôt de mon erreur. Je me sentais dans la lumière et pour lui j’étais dans le crime. En sortant, j’ai su que le temps de la religion était fini pour moi.» (p. 120) L’auteur symbolise ici le bien par la lumière et le mal par le crime. Toutefois, elle dit se sentir bien après avoir

en relation

  • Résumé ingénu
    318 mots | 2 pages
  • Palaisdejusticeind
    488 mots | 2 pages
  • Mansfield park, jane austen
    1393 mots | 6 pages
  • Analyse finale voltaire
    845 mots | 4 pages
  • Synthèse pour bac
    1514 mots | 7 pages
  • Dialogue
    296 mots | 2 pages
  • Mmmm
    689 mots | 3 pages
  • La religion en france au 18eme siècle
    289 mots | 2 pages
  • A qui appartient de décider de ce qui est juste ou injuste?
    880 mots | 4 pages
  • Édit de nantes
    1996 mots | 8 pages
  • Analyse du chapitre 3 de candide
    320 mots | 2 pages
  • philo
    972 mots | 4 pages
  • Commentaire sur l'eloge de la folie d"erasme
    2151 mots | 9 pages
  • Histoire
    1432 mots | 6 pages
  • Le sacré
    682 mots | 3 pages