Dissertation : dépend il de nous d'être heureux ?
Etre heureux peut, d’après l’étymologie se traduire par l’idée de bonheur. L’Homme définit alors ce dernier tel l’assouvissement des besoins, la consécration des désirs, la fin du rêve, d’où les expressions « Le comble du Bonheur », et Eudémonisme. Pour l’Homme, « être » heureux n’est pas qu’un sentiment, comme la joie, la tristesse ; c’est un état, basé sur la longévité, un bon présage, qui se perpétue au fil du temps. L’Homme part alors, durant sa vie, à la quête du bonheur : mais dépend-il de nous d’être heureux ? Sommes nous les seuls acteurs de notre ascension vers le bonheur ? Quelles sont les limites de notre maitrise et de notre emprise sur nos propres conditions ? Car, bien qu’il soit en premier lieu un état propre à nous même, propre à l’alliage de nos choix et de nos désirs, cet état n’en reste pas moins vulnérable face aux critères et altérations extérieurs, et devient difficile à atteindre, remettant alors en cause son réel intérêt.
I°/ Le Bonheur : un sentiment personnel engendré et choisi en premier lieu par nous même.
II°/ Mais qui peut être modifié, entravé, changé par des critères extérieurs.
III°/ Le vrai bonheur ne se trouve il pas simplement dans la recherche du bonheur ?
I°/ Le Bonheur : un sentiment personnel engendré et choisi en premier lieu par nous même
Dans un premier temps, il est vrai que la recherche du bonheur parait universelle : un individu ne chercherait pas à être malheureux. Mais c’est dans sa définition qu’on se rend compte qu’elle relève finalement de chacun : la vision du bonheur peut être différente, ses caractéristiques ne sont pas les même suivant chaque individu : c’est un état personnel engendré en tout premier lieu par nous.
1) CONSCIENCE DE SES ETATS GENERAUX, CONNAISSANCE DE SOI PERMET LE BONHEUR : Pour savoir ce qu’est le bonheur, il faut être pleinement conscient de ses états généraux, et relativement à ceux là, se faire sa propre conception du Bonheur. ( on