Dans ce texte (§ 7), l’auteur du texte définit la scolarisation comme l’ « enfermement des enfants ». En vous appuyant sur votre expérience professionnelle et sur l’observation de ce qui vous entoure, vous exprimerez, dans un développement organisé, votre opinion sur cette définition.

Extrait : Philippe Ariès, L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, 1973.

Dans les lignes 26 à 31, l’auteur du texte définit la scolarisation comme l’ « enfermement des enfants ». En vous appuyant sur votre expérience professionnelle et sur l’observation de ce qui vous entoure, vous exprimerez, dans un développement organisé, votre opinion sur cette définition.

Intro
Amener le sujet en insistant sur le caractère historique de cette affirmation ; poser le problème :
- Peut-on vraiment considérer que l’école enferme les enfants ?

vrai ? faux ? Annoncer le plan.

I. EN EFFET (thèse) Enfermement : vrai historiquement (Ariès) et encore vrai aujourd’hui, sur certains plans :
1° Physiquement, effectivement, espace à l’écart (et l’enfant passe au moins 16 ans dans des structures à part)
2° Corps contraint, règlement
3° Développement maîtrisé (apprentissages progressifs, une chose après l’autre) 4° Apprendre certaines choses, mouler son esprit

II. POURQUOI ? (expliquer)
1° Protéger l’enfant (on reproche souvent à l’école d’être éloignée du monde, mais elle est aussi éloignée d’une part des contraintes du monde : l’enfant n’a pas à travailler, par ex.)
2° Le confier à des spécialistes (on considère que c’est nécessaire)
3° Idée que l’enfant est un être à part (idée nouvelle), qu’il y a un temps pour l’étude, un temps pour le travail, un temps pour la retraite (société très organisée)

MAIS (antithèse : limites)
L’école n’est pas si fermée que cela, et peut constituer une ouverture :
1° Sur l’autre (socialisation) : se construire au contact des autres, apprendre à vivre avec autrui
2° sur la culture (spécialement quand on est issu de milieu