Dissertation en droit privé

Le latin souligne un lien entre le droit et la justice. Comme si le droit faisait partie même de la justice, puisque Ius ou Jus signifie droit en latin et Justicia signifie justice. De part leur étymologie, une imbrication de ces deux notions semble bien présente. Il faut s’interroger sur la définition de ces deux termes pour comprendre un peut plus cette imbrication.
Si l’on part du principe que le droit est un ensemble de lois qui définit les permissions et les interdictions à l'intérieur d'une société. Le droit peut donc être qualifié d’une série d'énoncés normatifs. Il a été décidé de normer les comportements par des règles de droit. S'il n'existait pas de telles règles, chacun pourrait porter atteinte à autrui. Ce serait donc un régime ou le droit du plus fort règnerait. Le droit à a donc pour but de s'opposer à la supériorité d’un seul pour faire régner une égalité la plus parfaite possible. La notion d’égalité la plus parfaite se rapproche beaucoup de celle de justice Aristote au IVème siècle avant. J.C. pose que « le juste est ce qui [...] respecte l'égalité ». La finalité du droit serait donc la justice. Il est possible de faire une distinction entre deux types de justice : la distributive et la commutative. La première est liée à l’idée de proportionnalité elle fait attention aux inégalités entre les personnes, il est possible de la résumer à l’adage « aux personnes inégales, des parts inégales. » La seconde se base sur une égalité arithmétique, tout le monde doit recevoir la même chose et ce sans tenir compte d’aucune distinction entre les personnes. La notion de justice est donc étroitement liée à l'égalité et la proportionnalité: les Hommes sont tous égaux en valeur et en droits. Ce qui est juste est donc ce qui est légal tant que la loi est équitable. Si le lien entre droit et justice n’est plus à prouver, la question de l’obligation du droit à être justice pose problème. Le droit doit il être synonyme de justice ? Le