De 1939 à 1945 eu lieu un événement mondialement connu pour sa grandeur, la Seconde Guerre mondiale. Tous les pays vaincus furent en quelque sorte forcés de collaborer avec des dominants, s’ils voulaient survivre, en acceptant certaines conditions imposées. Devant les actes de plus en plus graves desAllemand, une résistance s’organise à partir de l’été de 1940. Écrite en 1941, une œuvre fictive de Jean-Paul Sartre est inspirée de ce contexte historique. Morts sans sépulture raconte l’histoire de 6 résistants qui, capturés par les miliciens, seront confrontés à la torture afin de les faire avouer des informations. On constate que face à leurs difficultés, les personnages de la résistance réagiront soit de manière héroïque, lâche ou les deux à la fois. Dans l’ordre exact, les trois résistants qui sont analysés sont Lucie, Sorbier et Henri. Si certains se croient agir par acte bravoure, ce n’est pas toujours perçu de la même manière par les autres.

Lucie détient en elle à la fois un héro, un lâche et aussi beaucoup d’orgueil. Avant qu’elle ne se fasse torturer et violer, elle admet avoir de l’amour dans son cœur et être capable de passer au travers de ce qui l’attend, elle se montre courageuse et forte. Cependant, lorsque les résistants réalisent que François, le petit frère de 15 ans de Lucie, risque de révéler les informations qu’ils protègent au prix de leur sang, ils décident en groupe qu’il est mieux qu’il meurt. Sachant que son frère ne supporterait pas la torture, qu’il souffrirait beaucoup et qu’il finirait par mourir quand même, elle prend la dure décision de laisser les autres le tuer. Malgré le mal que ça lui fait, elle sait que c’est mieux ainsi pour lui, puisqu’il ne souffre pas et qu’elle est là elle, elle peut prendre soins de ton corps sans vie. Comme s’il pouvait l’entendre, elle lui dit pour lui faire comprendre que c’était un acte d’amour et de sacrifice : « […] et moi aussi, demain, je serai morte, je serai froide et nue, sans même une main