dissertation finale philo 2
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Les origines de la langue française sur les territoires américains remontent à très loin dans le temps. Malgré l’exploration du Saint Laurent par Jacques Cartier en 1534, l’installation du français ne fut qu’avec la fondation du Québec par Champlain ce qui avait permis à la France d’implanter une population française sur le territoire américain. On se retrouve alors avec un français relativement semblable à celui parlé à Paris, un français commun et oral très différent de celui standard parlé à l’époque. Alors au Québec, le français a depuis longtemps été une langue présente dans la vie quotidienne. Une présence qui a fait en sorte que la mise en place d’une loi pour la protéger soit établie. Une partit de la loi veut que le français doit être prédominant dans l’affichage public et la publicité commercial de toutes les entreprises. Ce qui nous pousse à nous demander si cette loi devrait vraiment s’appliquer à toutes les entreprises, même si la clientèle cible est exclusivement non francophone. Nous allons alors tenter de solutionner ce problème en se penchant de plus prés sur le sujet, en l’analysant sous l’angle de Stuart Mill et de Charles Taylor, tout en s’appuyant sur l’utilitarisme et le communautarisme.
Premièrement, Stuart Mill est venu révolutionner l’utilitarisme en introduisant la notion qualitative des plaisirs. Il l’introduit alors comme une doctrine qui juge la bonté ou le mal d’une action par le barème du bonheur. Une action est bonne lorsqu’elle maximise le bien-être du plus grand nombre. Alors dans ce cas ci, pour juger la bonté de notre action qui est d’appliquer la loi sur toutes les entreprises, il faut lui faire passer le test du calcul du bien contre le mal. Personne ne peut nier qu’en appliquant cette loi, une partie des entreprises serait grandement endommagées, car cela nuira bien évidemment à leurs clientèles ce qui va faire en sorte qu’elles subiront des pertes majeurs. Cependant, en sachant que cette partie ne représentent qu’une