Peut-on se construire en dehors ou en marge du modèle familiale ? Après avoir vu que la famille a une importance capitale dans la vie de l’individu, nous montrerons pourquoi certains veulent s’en écarter, ou réussissent à vivre sans elle.
Tous d’abord, lorsque l’on a une famille, il est certain que celle-ci nous influence dans nos choix en nous poussant dans la direction qui lui parait la meilleure, pour nous. Elle est notre plus proche exemple, car c’est elle qui nous éduque en nous transmettant sa façon de voir la vie et de transmettre les règles de vie sociale. Elle nous guide et peut orienter nos choix scolaires, nos fréquentations, pour que nous puissions grandir et évoluer dans de bonnes conditions. Aussi, elle inculque les choses que l’on doit plus ou moins apprendre de la vie et ce que cela fait ressortir de bon ou de mauvais, au niveau des religions, des cultures, de la vie en famille et en société. Comme Eliette Abécassis, dans le livre « Où est passé papa ? » De Jean François Boyer et Leïla Sebbar, dans son autobiographie « Je ne parle pas la langue de mon père ».
Ensuite, nous devons nous pencher sur le fait que des individus se construisent malgré tout sans connaitre leur famille d'origine: si l'on est orphelin ou abandonné par ses parents. Fréquemment les enfants adoptés expriment à un moment de leur vie un manque de connaitre leurs origines et le désir de les retrouver, ceci malgré des familles très aimantes. Par ailleurs, un sentiment de manque subsistera au cours de la vie et des questions apparaitront, liées à des manques: d'affection, de considération, l'impossibilité de pouvoir s'identifier à ses parents et d'être accompagné dans sa construction personnelle. Ces bases manqueront pour l'épanouissement de l'individu et le renforcement de la confiance en soi. Notamment pour apprendre à se débrouiller par soi-même, comme Boris Cyrulnik dans « Je me souviens… » Nous voyons ainsi que la famille a une importance capitale dans