Dissertation jean paul sartre
Dans Les Mots, Jean-Paul Sartre écrit : « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée. » Vous direz si vous partagez l’idée qu’a pu se faire Sartre de la littérature en vous appuyant sur des exemples précis pris dans vos lectures.
Au XXème siècle, la violence des guerres et l’intensité des affrontements politiques ont conduits de nombreux écrivains à s’engager. Ceux-ci mettent alors leurs œuvres au service d’une idéologie. Sartre laisse derrière lui une œuvre titanesque, sous forme de romans, d’essais, de pièces de théâtres, d’écrits philosophiques ou de biographies. Sa philosophie a marquée l’après-guerre et il reste encore aujourd’hui l’archétype de l’intellectuel engagé. Sartre fut de tous les combat, pleinement et totalement engagé.
Bien qu’il ait milité inlassablement, jusqu’au bout de sa vie, Sartre exprime son désenchantement dans Les Mots, son autobiographie : « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. » Sartre voit donc la littérature comme un combat, une littérature ayant un but précis, un projet. On peut également se questionner sur l’esthétique de la littérature et enfin voir que« La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est le produit de l’homme : il s’y projette, s’y reconnaît ; seul ce miroir critique lui offre son image. » c’est-à-dire que même si la littérature est une désillusion, elle permet une évolution de l’homme et de sa société.
Depuis bien longtemps la littérature a un but précis, elle agit comme un combat pour lutter contre les injustices de notre monde. Nous pouvons citer ici les combats de Molière pendant le XVIIème siècle au temps de Louis XIV, le roi « soleil ». En effet Molière avec ses multiples pièces n’a cessé de critiquer la société. Par exemple dans Tartuffe, il aborde les thèmes de l'hypocrisie, de la religion, du mariage forcé. Dans cette pièce Molière s’attaque au dévots en mettant en scène un faux dévot : Tartuffe. La pièce fera