Il était difficile de toucher au trône sans endommager l’autel. La religion est un ensemble de dogmes, croyances et pratiques cultuelles constituant en des rapports de l’homme avec la puissance divine. On est sous la révolution (1789-1799) avec ouverture sur le Concordat de 1801. L’état français prend en compte le traitement du fait religieux et notamment de la liberté religieuse. La religion catholique est la religion d’état sous l’AR. Rappel des rapports de force entre le Roi et le Pape. On peut rappeler le concordat de Bologne en 1516 : acte gallican càd qu’il s’agit d’un ensemble de principes juridiques qui tendent à assurer l’autonomie de l’église de France et de la royauté face aux Saint Siège par l’octroi de certaines franchises nommées libertés gallicanes. On peut aussi évoquer la loi fondamentale et l’arrêt Lemaitre (catholicité d’Henri IV). Article 2-10 de la DDHC. Quel va être le devenir de la religion au cœur des bouleversements révolutionnaires ?
I) Les ruptures sous la monarchie constitutionnelle
A) La fin de la religion d’Etat
Joséphisme : réforme inspiré de Joseph II d’Autriche, date de 1781. Cette réforme impose sans l’accord du pape des mesures autoritaires pour encadrer, contrôler et purifier l’Eglise catholique n. Suppression des monastères, confiscation des biens ecclésiastiques, nomination des évêques, serment de fidélité. Sous l’AR l’idée était l’unité de foi pour viser l’unité politique. « Un roi, une foi, une loi ». Apparaît l’article 10 de la DDHC met en place la liberté de conscience, à partir de là, la religion est quelque chose du fort intérieur de l’homme. Prévoit une certaine forme d’égalité car désormais la condition de citoyenneté ne dépend plus de la confession religieuse. 2 novembre 1789 : Talleyrand propose de mettre les biens du clergé à la disposition de la nation pour combler le déficit de la dette. 13 au 19 février 1790 : interdiction des vœux solennel, suppression des couvents et les communautés religieuses.
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