Dissertation : le déclin de la loi sous la vème république
Le déclin de la loi sous la Vème République.
Sous la IVème République, la loi avait une valeur suprême, elle était au dessus de tout et devait être respecté par les autres normes. Le pouvoir législatif appartenait au parlement qui établissait la loi et contrôlait directement le gouvernement, que l’assemblée nationale investissait et pouvait renverser par une motion de censure. On était en présence d’une absence de rationalisation du parlementarisme. La Vème République a clairement redéfinis la loi et ses domaines de compétences, de même la Vème république a mis en place un régime de rationalisation du parlementarisme afin de rééquilibrer les pouvoirs entre l’exécutif et le législatif.
La loi peut tout d’abord être définis au sens strict c'est-à-dire qu’elle correspond à toute norme générale, impersonnelle et abstraite juridiquement édictée. La loi peut également être définis dans un sens plus large, ce qui correspond à norme établit par une procédure spécifique appartenant à la compétence du parlement, on peut l’opposer au règlement qui est une norme établit par une des autorités administratives.
La question posée ici est de savoir qu’elles ont été les conséquences sur la loi de cette volonté de la constitution du 4 octobre 1958 de rééquilibrer les pouvoirs.
Dans un premier temps, nous verrons que la loi au sens large a perdu la prédominance qu’elle détenait sous la IV République (I) puis dans un second temps nous verrons que la loi est concurrencée par d’autres normes (II).
I) La perte de la prééminence de la loi sous la Vème République.
A) le renforcement du pouvoir exécutif au détriment de la loi.
La loi sous les République précédente représentait une norme suprême, la Vème république laisse paraître une baisse de cette domination législative issue du parlement.
La loi au sens large est celle établit par le parlement au sein de ses deux chambres. La constitution du 4 octobre 1958