Français : devoir: dissertation
Que pensez-vous de cet extrait de la chanson Les Choses de Jean-Jacques Goldman : « J'ai, donc je suis. » ?

Jean-Jacques Goldman, chanteur de variété française, a été particulièrement célèbre dans les années quatre-vingt et nonante. Il a écrit des chansons sur un tas de sujets et toutes parlent de la vie de tous les jours, des événements que l'on peut y rencontrer, des problèmes que les hommes d'aujourd'hui doivent affronter. C'est d'ailleurs pour cela que le public l'apprécie : Goldman chante des vérités indéniables que chacun peut adapter à sa propre vie. Cette chanson Les Choses, quant à elle, définit en quelque sorte l'état actuel de la société dans laquelle nous nous développons chaque jour: une société axée sur la consommation où la possession est reine. De plus en plus, on détermine la valeur d'une personne en fonction de ce qu'elle possède ou non, mais est-ce vraiment cela qui définit qui elle est réellement ? Ne peut-on pas vivre si l'on ne possède rien ?

Certes, les états libres ne font désormais plus de différences entre les citoyens qu'ils soient riches ou non, détenteurs de biens de valeurs ou non comme ce fut le cas pendant bien longtemps avec le suffrage censitaire : celui-ci n'autorisait que les citoyens payant les impôts à voter. Les biens n'ont donc plus d'influence quant au traitement et à l'intégration d'un citoyen dans son état. Tous les Belges sont aussi égaux devant la loi et en Espagne, le roi Juan Carlos a décrété que tous ses citoyens auraient accès à des soins de santé gratuits. Il trouvait que son statut de roi ne devait pas lui permettre de jouir de meilleurs soins que l'ensemble de ses sujets. Ensuite, si l'on considère qu'un homme est définit, outres selon ses possessions, par des richesses d'ordre sentimentales, c'est-à-dire sa famille, ses enfants, l'amour de sa compagne, etc, on peut dire qu'un homme pauvre, sans rien à offrir d'autre que sa propre personne à autant de valeur qu'un