Correction DNS n°2 :
Plan détaillé

* « Mécanique plaquée sur le vivant » : définition du Rire par Bergson, qui s’applique très bien à Oreste. * On pouvait se servir de Bergson pour contrer René Bray.

I) Épanouissement du rire
(Thèse de René Bray).

1.1 En dépit d’une comédie de genre noble. Le Misanthrope se fonde sur l’écriture codée de la comédie.

On a des stéréotypes dans Le Misanthrope : Le jaloux (Alceste) La séductrice (Arsinoé) Le couple Eliante-Philinte : amants raisonnable.

Scène 4, acte II : scène du portrait de différents mondains de salons. Les petits marquis se moquent de ces mondains.
Scène 4, acte IV : les petits marquis apprennent qu’eux aussi sont l’objet de portraits désagréables. Les moqueurs sont moqués.

Il y a des types de comiques : le comique de répétition (Oronte vient présenter son sonnet à Alceste, acte I, scène 2 et Alceste ne peut prendre la parole, « Monsieur »).

1.2 Le rire suscité repose sur un mécanisme à double détente.

Alceste est d’une certaine manière un satiriste : il se moque des autres. Dans la scène 1, acte II, vers 475 et suivants il se moque d’un certain nombre de mondains dans leurs comportements. Il brocarde les autres, c’est à dire que c’est lui aussi qui déclenche le rire.
Mais Alceste devient lui aussi objet de satire : Philinte, scène d’exposition, « Je vous dirai tout franc que cette maladie partout où vous allez donne la comédie ». Cela donne raison à René Bray, car la comédie doit donner au spectateur un joie. Lorsque Philinte dit cela, alors il montre que des personnages sont spectateurs de la comédie d’autre. Ainsi il y a du théâtre dans le théâtre ce qui donne pleinement raison à René Bray. Lorsque l’on va au théâtre on a du spectacle, et ici c’est Alceste qui en est l’acteur.

Finalement, le personnage qui intéresse le plus le spectateur est Alceste, car un personnage raisonable est inintéressant. Philinte est trop sage, alors qu’Alceste est un