Les romans canadiens-français écrits avant 1950, appelés romans du terroir, ont pour but de promouvoir la vie paysanne et l’agriculture. Ils prônent quatre valeurs principales : la terre, la famille, la religion et la langue. Dans le roman Maria Chapdelaine, la religion est un des thèmes les plus manifestes de l’auteur Louis Hémon. D’une part, il expose ce thème avec les prières récitées par la famille Chapdelaine. Il démontre la primauté de la religion avec la messe tant importante. De plus, la confiance accordée à Dieu est un aspect prédominant dans le roman.

À travers le roman, on observe que la prière prend une place primordiale dans la vie des Chapdelaine. C’est la raison pour laquelle ceux-ci prient chaque fois qu’ils le peuvent.

D’une part, pour la famille, la prière est une priorité et un désir profond. Par exemple, Maria Chapdelaine récite ses milles Ave la veille de Noël sans être obligée. Elle prie, car elle a un vœux – que François revienne de son travail sain et sauf – et elle croit que si elle récite ses milles Ave, et est fidèle à Dieu, elle sera récompensée de sa bonne foi. Comme la mère Chapdelaine dit : « Une personne qui a quelque chose à demander et qui dit ses milles Ave comme il faut avant le minuit de Noël… c’est bien rare qu’elle ne reçoit pas ce qu’elle demande. »

De plus, pour les membres de la famille Chapdelaine, prier fait partie de la vie de tous les jours. C’est une façon de démontrer leur amour et leur respect envers le Seigneur. Parfois, ils interrompent même leurs tâches pour prier. Ceci se retrouve à plusieurs reprises dans le roman tel que leurs prières avant chaque repas. Chaque Chapdelaine prend le temps de dire sa prière pour montrer sa reconnaissance envers Dieu.

Dans le même ordre d’idées, les Chapdelaine perçoivent la prière comme étant une façon de démontrer leur appréciation pour Dieu. Ceci est la raison pour laquelle chaque soir, avant d’aller se coucher, les Chapdelaine se mettent à genoux devant