Dissertation micromegas
Parce que Voltaire a, à lui seul, l’honneur de traverser le XVIII ème siècle avec succès, il est aujourd’hui encore l’un des écrivains français le plus populaire. Réellement apprécié pour son humour sarcastique, Voltaire incarne un homme de savoir. Un écrivain orgueilleux qui a su répondre aux attentes de son siècle. Les philosophes des Lumières comme Voltaire se donnant pour tâche « d’éclairer par la raison une humanité plongée dans les ténèbres de l’ignorance » répondent présents, notamment dans « Les lettres persanes » de Montesquieu ou encore dans « Candide » de Voltaire. En 1752, « Micromégas » n’est pas plus épargné de cet intérêt didactique. Dans cette œuvre, le géant Sirius déclare : « Je ne veux pas qu’on me plaise, je veux qu’on m’instruise ». Cette affirmation amène alors le lecteur à s'interroger si elle est conforme à ses attentes ? Pour répondre au problème posé, l’aspect plaisant d’une oeuvre sera d’abord mis en avant. Mais, on ne lit pas des contes seulement pour se divertir. Il faut savoir apprendre d’une lecture. L’édification d’une œuvre sera donc notre deuxième file conducteur. Malgré cela nous terminerons par le constat suivant : un livre qui ne nous apprend rien n’est d’aucune utilité, l’œuvre doit apporter un raisonnement plus large sur notre monde afin qu’on puisse philosopher par nous même.
L’émerveillement, l’originalité et le respect des modes sont les trois ingrédients qui traduisent les attentes du lecteur. Voltaire aime conter. Il le montre aisément dans « Micromégas ». La notion de rêve qui s’installe dès l’incipit autour de ce géant savant de plus de 45 kilomètres de haut conforte le lecteur dans sa lecture. Il n’y a plus aucune proportion autour de ce