La prostitution est, nationalement et internationalement, une organisation lucrative de l’exploitation sexuelle d’une personne humaine. Dans certains pays tels que l’Allemagne et l’Australie, cette pratique est légale, tandis que dans d’autres, dont le Canada, des lois sont mises en place pour empêcher la prostitution d’être pratiquée. Devons-nous légaliser ou non la prostitution ? Nous nous opposerons à cette légalisation dans la présente dissertation compte tenu de la controverse, des dilemmes éthiques, des enjeux et de la théorie de Hume.

Il s'agit aujourd'hui de mettre en cause la légitimation de la prostitution. En interdisant la prostitution, on permet libération des femmes de la marchandisation au nom du respect de la personne alors que sa légalisation défend plutôt l’autonomie de la personne. Alors, doit-on légaliser ou non la prostitution en tenant compte des violences faites aux femmes ? Bien qu'il existe des facteurs économiques et psycho-affectifs relatifs à la situation, les facteurs culturels/idéologiques ainsi que politiques/juridiques sont dominants. En effet, les prostituées subissent l'ostracisme causé par la conception traditionnelle de la société occidentale. Par exemple, il semble y avoir une corrélation entre la présence des travailleuses du sexe et la présence de crimes dans les quartiers résidentiels, causant ainsi un problème de vivre ensemble. Face à ce problème, les citoyens de la sphère commune cherchent à se mobiliser pour vivre en sécurité et s'assurer d’une bonne qualité de vie. La culture occidentale ont également une conception du respect de la personne qui entraîne un interdit de la vente ou location du corps humain. Concernant les facteurs politiques et juridiques, l'exploitation des humains viole la déclaration universelle des droits de l'Homme (à l’international) et la charte des droits et libertés de la personne (au Québec), loi que l'État doit appliquer afin de protéger ses citoyens et d'assurer la paix publique. Cependant,