Dissertation renaissance italienne la quattrocento
Au tournant du 19e siècle s’affirme l’individualité de l’artiste, seul maître de son art : le romantisme libère la peinture, tandis que le réalisme qui apparaît en réaction annonce les quêtes picturales ultérieures comme l’impressionnisme. Mais c’est une autre histoire de l’art....
Rapidement l’humanisme à l’italienne s’est étendu à toute l’Europe. En Allemagne, Albrecht Dürer crée un équivalent septentrional au style italien, où il révèle une acuité visuelle inédite, mise à contribution d’un art tout aussi imaginatif que descriptif, tandis qu’Hans Holbein et Lucas Cranach l'Ancien se font les chantres de la religion nouvelle, le protestantisme.
Chefs d’œuvre du cinquecento
En Italie, le début du 16e siècle résonne de guerres et de tensions exacerbées. L’idéal humaniste s’en ressent, et les trois grands artistes du tournant du siècle oscillent entre ferveur calme et révolte créatrice. Homme de sciences autant qu’artiste, Léonard de Vinci représente l’archétype de l’artiste de la Renaissance. Aux deux extrémités de cet idéal se situent Raphaël, peintre de la plénitude des madones mais aussi initiateur du maniérisme, et Michel-Ange, artiste protéiforme, autant peintre qu’architecte, poète ou sculpteur, incarnation de l’artiste libre et de la puissance créatrice.
Les peintres italiens de la Contre-Réforme
Les artistes italiens se font les artisans de la Contre-Réforme, qui leur dicte les moyens didactiques de ramener à la «vraie» religion catholique les croyants : les Eglises se couvrent d’or et de marbre pour séduire les fidèles, et on demande à la peinture qui en couvre les murs d’être instructive,