Au 20e siècle, époque où plusieurs systèmes totalitaires fesaient ampleur, la censure était omniprésente. Rhinocéros1, écrit par Eugène Ionesco en 1959, est une pièce de théâtre de l’absurde. On remarque en lisant cette œuvre qu’elle critique plusieurs systèmes de pensée. Dans le texte qui suit je démontrerai qu’Eugène Ionesco critique tout systèmes de pensées à travers la critique des systèmes totalitaire et la parodie de la logique humaine.

Dans l’œuvre d’Eugène Ionesco, en premier lieu, celui-ci critique les systèmes totalitaires. Premièrement, par la présentation de la rhinocérite comme étant un système totalitaire. La métamorphose des hommes en rhinocéros représente la contagion du totalitarisme. On remarque que plus on avance dans la lecture de la pièce plus le nombre de rhinocéros augmente, ceci incarne l’expansion du système totalitaire qui transforme le monde. «Je suis le dernier homme, je resterai jusqu'au bout ! Je ne capitule pas !» Bérenger peut être comparé à la résistance vu qu’il est le seul à avoir résisté à la rhinocérite. On voit un champs lexical de la guerre à la fin «Ma carabine […] Je ne capitule pas». Celui-ci démontre l’anticonformisme de Béranger à l’égard des rhinocéros. Eugène Ionesco a choisi le rhinocéros comme animal, car la peau du rhinocéros est dure et rigide comme les idées fixes des totalitaristes qui s’opposent à toute opinion contraire à la leur. Dans la pièce on voit clairement la dénonciation métaphorique du nazisme où tout autre système totalitaire à travers l’animalité du rhinocéros. Ensuite, on voit que l’auteur dénonce l’endoctrinement du système totalitaire. «Jean : La nature a ses lois. La morale est antinaturelle» p.104. Dans cet extrait, on peut voir que Jean oublie tout ses principes pour rejoindre les rhinocéros et se base que sur des idée vagues comme la «nature» et la «morale» accompagnés d’aucune explication. On peut aussi voir que l’auteur dénonce l’hypocrisie humaine. Ensuite on peut voir que Dudard est