Sujet : Comment évolue la socialisation de l’enfance à l’âge adulte ?

Il existe deux types de socialisation, la primaire, qui concerne l’enfance et la secondaire qui débute lorsque l’individu entre dans le monde du travail. Puisque la socialisation primaire débute à la naissance, pouvons nous considérer qu’elle détermine totalement un individu ? Pour y répondre, nous allons étudier les rôles et les moyens ; dans un premier temps, de la socialisation primaire. Puis dans un deuxième temps, de la socialisation secondaire.

La socialisation est un processus par lequel les individus font l’apprentissage des rapports sociaux et assimilent les normes, les valeurs, et les croyances d’une société. Comme avait insisté le sociologue Emile Durkheim, il est nécessaire de transmettre des valeurs et des normes aux individus. Beaucoup d’entre elles sont acquises lors de la socialisation primaire. Les instances qui assurent cette socialisation sont variées.
D’une part, la famille joue un rôle fondamental sur la socialisation d’un enfant. C’est la première qui intervient, et de plus, sa socialisation se fait dans une dimension affective. Elle enseigne à l’individu des bases de la vie telles que l’affection, la physiologie, la protection, les règles de socialisation, de sociabilité,… Les normes et les valeurs transmises par la famille sont souvent retransmises d’une génération à l’autre, ce qui prouve l’importance de celle-ci. Même si les temps changent, des souvenirs des connaissances transmises par notre famille resteront toujours gravées indirectement dans notre identité. « Tout cela a crée en moi, très jeune, à la fois un respect et une véritable histoire d’amour avec le toucher, le geste, la précision, l’approche de la main. » (Document 4). Dans ce cas, si elle avait été enseignée par une personne quelconque et non pas par sa grand-mère, ces valeurs ne seraient pas si importantes pour la personne enseignée. De plus, les pratiques aussi sont souvent transmises