BARRIOL
Yvan

Dissertation de Philosophie :

Le terme « passions » de l’étymologie « patior » voulant dire souffrir, supporter, donc passion signifie la passivité de l'individu. La passivité de l’individu dans le sens ou la volonté n’est pas maîtresse. On peut par exemple dire que boire de l’alcool n’est plus un plaisir mais une souffrance, une addiction. Donc la passion marquerait le moment ou un désir ponctuel et capable. Pourtant, dans le monde contemporain, la passion est jugée favorablement. Avec par exemple l’amour qui peut mener à la destruction mais aussi à se dépasser pour devenir digne de l’amour qu’il réclame, à avoir la sagesse. Elle est même un réflexe identitaire. Dis-moi ta passion et je te dirais qui tu es. Un être sans passion n'est pas loin de la dépression. La réussite et la performance sont donc liées à la passion. On peut maintenant définir la seconde notion du sujet : le devoir. Le devoir a trois définitions qui sont d’être dans la nécessité, dans l’obligation et moralement obligé, ce dernier est celui qui correspond au sens philosophique et il faut donc différencier devoir et nécessité. Le devoir vient du latin « debere » qui signifie « avoir quelque chose en le tenant de quelqu'un » et « être obligé ».On peut donc dire que le devoir s'est être redevable à quelqu'un, avoir une dette.
Les passions ne semblent donc pas obligatoirement être un obstacle qui empêche d'agir ou de penser.
D’où le problème : les passions permettent-elle de faire notre devoir, voir favorablement, au sens moral ou, au contraire, faut-il les supprimer pour pouvoir faire notre devoir ?
Nous verrons dans un premier temps que les passions ne nous empêchent pas de faire notre devoirs puis, dans un deuxième temps nous verrons que malgré toutes ces passions peuvent faire obstacle à notre devoir et enfin, nous verrons que les passions bien qu'elles soient contraires au sens moral, elles peuvent avoir un sens du point de vue de la raison qui dicte ce devoir.

Voyons