Dissertation sur clément marot petite épitre au roi
1– Présentation du texte
1-1) La tradition de l’épître
Marot reprend ici la tradition latine de l’épître, à laquelle il donne vigueur et humour. Elle devient une forme populaire au début du XVI siècle et connaît un vif succès car elle reproduit une conversation familière. On voit ici qu’il n’y a qu’une incise du vers 10 au 20 puis du vers 24 au 26. 1-2) Structure du texte
Supplique en trois parties de trois situations d’énonciation différentes qui donnent son efficacité à la demande :
- vers 1 à 8 : la poète expose au Roi la difficulté d’être poète. Présence nombreuses de la première personne du singulier…
- vers 9 à 20 : seconde partie composée au discours direct (présence de ponctuation et de verbes de communication).
L’oralité est reproduite par la familiarité (cf. rimes) suffixées de façon péjorative : le tutoiement au vers 13, la conversation avec « Henri Macé » sur la nécessité de faire des vers. On trouve un certains nombres de rimes équivoquées (ou équivoques). Ex : v 13-14 : ce sont des rimes de prononciations identiques mais dont le sens n’apparaît qu’à la lecture.
- vers 21 à 26 : le « vous » ramène au Roi. L’épître devient supplique. Les trois derniers vers se présentent sous la forme d’un discours indirect et ont valeur d’épitaphe. Et représente un remerciement anticipé au Roi pour sa générosité.
2- Un texte entre la brillante fantaisie verbale et la narration comique.
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Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Introduction Le sonnet "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie" est publié en 1555, et s’inscrit dans la tradition Pétrarque de la poésie amoureuse : c’est un sonnet en décasyllabe à rimes embrassées. Lyrique, ce sonnet a pour sujet l’amour, mais il prend toute son originalité par la variété des émotions que l’auteur évoque et opère à l’intérieur d‘une forme fixe. De quelle façon Louise Labé, poétesse de la renaissance, rend-t-elle compte de la puissance de l’amour ?
Commentaire littéraire du sonnet
I- Le thème de