Question du corpus :
De quelles libertés les hommes bénéficient-ils ? C’est une question que beaucoup d’écrivains se sont posés et nous on posés à travers leurs écrits divers et variés.
Par exemple, les textes présents dans ce corpus sont tous de styles différents : la fable Le Loup et le chien écrit en 1668 par Jean de la Fontaine, le roman Emile ou de l’Education de Rousseau de 1762, la poésie Ultima Verba du recueil Les Châtiments de Hugo parut en 1853 et enfin le roman social Germinal de Zola sortit en 1885.
Ces quatre textes vont de façons différentes nous faire comprendre ce qui permet à l’homme d’être libre ainsi que les droits dont il bénéficie. Pour cela nous allons développer les idées suivantes : le prix du sacrifice pour la liberté, la remise en cause de certaines valeurs et la prise de conscience sur le courage.
Selon Rousseau, La Fontaine et Hugo, tout se paye même la liberté, il faut faire des sacrifices pour l’acquérir. Dans la fable de La Fontaine le loup renonce au confort que lui offre le chien en apercevant sont collier : « de collier dont je suis attaché… » (v.34) « Attaché ? dit le loup : vous ne courrez donc pas où vous voulez ? » (v.36-37). Le loup étant une animal sauvage, il ne veut pas vendre sa liberté même contre du confort car pour lui la liberté ne s’achète pas, on ne peut pas s’en passer ou même l’abandonner.
Quand à Rousseau parle sans tabou de sa pauvreté à laquelle il oppose la richesse qui, selon lui « empêcherai de connaître le prix de la vie » il suffit seulement de vivre avec le nécessaire. La seule vraie richesse dont on a besoin est celle de l’esprit.
Enfin Hugo renonce à son pays, la France alors dirigée par Napoléon III, n’étant pas d’accord avec les idées de l’Empereur. Pour lui, il le prive de trop de liberté et décide donc de s’exiler pour ne pas être soumis à cette dictature.
Mais la liberté ne s’acquiert pas uniquement par renoncement. Pour être libre il faut parfois rester fidèle à des valeurs. Par