Dissertation sur le personnage dans le roman
Avez-vous besoin, comme l'écrit Alain Robbe-Grillet, de « juger », d' « aimer », de «haïr » le personnage pour apprécier la lecture d'un roman ?
Alain Robbe-Grillet est un romancier et cinéaste français du Xxème siècle. Il à écrit quelques oeuvres ayant marqués l'histoire de la litérature, comme Les Gommes ou encore Le Voyeur. C'est un auteur considéré comme l'un des pionier de ce qu'on appel le nouveau roman. Nous chercherons ici à comprendre l'évolution des romans de personnages vers les nouveaux romans. Nous verrons tout d'abord pour cela l'identification du lecteur dans les romans, puis la limite de cette identification et enfin le pouvoir de l'auteur dans cette possible identification.
En premier lieu, l'attitude la plus directe à avoir par rapport à la lecture d'un roman est sans doute l'identification au personnage principal. Le héro est souvent positif, on lui voit de nombreuses qualités et de nombreux savoir faire. Ici on se permet donc d'aimer le personnage. Arsène Lupin par exemple, Gentleman-cambrioleur inventé par Maurice Leblanc, avec son ingéniosité et sa morale de Robin des bois, nous apparaît très vite fort sympathique. Cette identification nous permet également de comprendre et d'interpréter le fonctionnement du personnage ; on peut lui imaginer des façon de réagir, de penser, en fonction de ce que l'auteur nous donne comme éléments. Ainsi, dans Les faux-monnayeurs de Gide, on comprend la manière de fonctionner de Bernard à travers ces actes, on comprend sa soif d'aventure, de changement et d'indépendance. On peut donc à la fois suivre les pistes que l'auteur à voulu nous donné pour comprendre le personnage, à la fois imaginer nos propre interprétations, pas forcément prévus par l'auteur. Dans tout les cas, on reste tout de même dans l'idée d'identification. La dernière conséquence de cette identification est la naissance de sentiments chez le lecteur. En effet, si on aime, si on haïe, les mésaventures d'un personnage