Introduction :
Le suicide selon L’INSEE est un phénomène complexe, aux causes multiples, le plus souvent résultant d’une accumulation de facteurs individuels et sociaux. La dimension sociale du suicide est reconnue. Le suicide est un révélateur du mal-être social de la personne qui fait ce geste. Beaucoup d’auteurs, depuis quelques siècles, ont tenté de comprendre ce phénomène et notamment Emile Durkheim qui est le plus connu. Ce dernier a tenté d’analyser le suicide en distinguant plusieurs formes de suicide avec le suicide égoïste qui correspond à un excès d’individualisme, le suicide altruiste qui résulte d’un excès d’intégration et donc l’individu se perd complètement à l’intérieur du groupe social auquel il appartient. Il y a aussi le suicide fataliste qui est dû à un excès de régulation c’est-à-dire que l’individu est trop limité par les normes que fixe la société. Enfin il y a le suicide anomique qui est un défaut de régulation c’est-à-dire que l’individu est livré à lui-même sans norme et qu’il est perdu. D’autres auteurs ont aussi écrit sur le suicide comme par exemple Raymond Aron qui retient surtout le dernier type de suicide relever par Durkheim pour comprendre la société en disant « l’homme abandonné à lui-même est animé de désir illimité. L’individu veut toujours plus qu’il n’en a et il est toujours déçu par les satisfaction qu’il trouve dur ». Le suicide est donc un fait social important dans la société et il a été fortement médiatisé ces dernières années surtout pour les suicides au travail avec notamment l’exemple de l’entreprise France télécom ou plusieurs employés se sont donné la mort sur une courte période. Cette médiatisation a donc entrainé une certaine réaction de l’opinion publique ainsi que des entreprises qui sont touchées par une hausse du nombre de suicide de leurs employés. En effet la réduction du nombre de suicide est devenue un enjeu de santé publique important. Un objectif spécifique de réduction de 20 % du nombre de suicide