Les romans du terroir proposent des textes sur les traditions au Québec. Souvent, on y expose la vie d'agriculteurs et de paysans qui prônent des valeurs telles que l'attachement a la terre et la religion. Le lecteur peut donc facilement s'identifier a ce type de roman. LE SURVENANT, paru a la fin de l'époque des romans du terroir, est au départ un roman qui colle a ce style. Par contre, avec le temps, les auteurs se sont permis de critiquer ce mode de vie. En effet, il y a lieu de se demander si le roman de Germaine Guèvremont ne ferait pas plutôt une critique de la vie paysanne comme le font certain auteurs avec le temps. On présente dans ce roman un peu des deux éléments mentionnés plus tôt soit; les paysans sont décrits de manière négative, la ville comme un lieu de perdition et on valorise le nomadisme.

Cela dit, dans ce roman, les paysans sont présentés de manière négative. En effet, on y dénonce l'attitude de fermeture et de rejet des habitants .Le Survenant est apprécié de plusieurs personnages. Il est fiable et travaillant, ce qui rapporte beaucoup a la famille de Didace Beauchemin. Bien que tout ceci pourrait aider a son intégration au sain du village, certains personnages sont fermes et la moindre bêtise de Venant , qu’on pourrait considérer comment minime contrairement a tout ce qu'il apporte, pousse son rejet. Par exemple, lors d'une soirée bien arrosée, le Survenant se retrouve au cœur d'une bataille impliquant aussi Odilon Provencal. La réaction de Laure Provencal montre bien l'esprit de fermeture. Elle réagit en disant:'' Aussi, pourquoi garder ce survenant de malheur? Pour voir si on avait besoin de ca au Chenal du Moine! Mais il jouit de son reste. Attendez que mon vieux l'attrape par le chignon du coup. Il va lui montrer qui c'est le maire de la place.'' On comprend qu’au moindre petit incident, c'est le Survenant qui est pointé du doigt, la bataille impliquant pourtant deux personnes. Tout cela parce que plusieurs habitants sont fermés au