À la fin du 19e siècle, des centaines de milliers de personnes quittent la campagne pour s’établir dans les villes ou même aux États-Unis pour se trouver du travail. C’est à ce moment qu’il y a eu l’apparition du courant littéraire du terroir. En effet, la vie paysanne était représentée comme un idéal à suivre dans les œuvres qui s’inspiraient de cette littérature. Le but était d’afficher le portait idéal de la société canadienne française et convaincre les gens d’y croire Deux récits s’apparentent donc à ce courant, soit Grand-mère de Blanche Lamontagne-Beauregard et Le Noël à St-Hilaire de Camille Perras. Ceux-ci répondent totalement aux grandes caractéristiques de la littérature du terroir. SUJET DIVISÉ

Tout d’abord, ces deux récits font exactement appelle à la littérature du terroir, car ils prônent l’importance de la religion. Dans le premier texte, Le Noël à St-Hilaire, Marie la sœur d’Albert lui écrit une lettre pour qu’il revienne à la maison fêter Noël. C’est avec l’aide de Dieu et de ses belles paroles qu’elle réussit à toucher l’âme de son frère. Cela fait donc référence à l’important pouvoir que l’église a sur les paysans au Québec. La situation suivant représente bien cette dernière explication : « Mais ces pleurs réconfortaient, et d’avoir songé à l’amour de Jésus, des effluves de joie vinrent à la fin bercer son cœur […] son âme était gagnée (l .116 à 120). Dans le deuxième texte, la religion est présente mais sur tout un autre angle. En effet, la grand-mère de cette histoire est perçue comme une sainte pour l’auteur du texte. C’est lorsqu’elle meurt que le narrateur du texte se sent abandonné par Dieu, car celle-ci le représentait. La fuite de la campagne vers la ville semble une punition, un péché de Dieu. Cette situation appuie bien l’explication suivante : « À pleine voix, je suppliai la pauvre morte de m’écouter, de me pardonner ; je l’implorai comme une sainte » (l.210 à 212). Bref, dans ses deux textes, le clergé occupe une place