TRAVAUX DIRIGES : FORMATION HISTORIQUE AU DROIT

Les droits d’origine divins dans l’Orient Ancien

Introduction

« Toute puissance vient de Dieu » disait Paul. Or quelle puissance sinon celle du droit et de la justice ? Cet « art du bon et du juste », qui accompagne chaque homme à travers lois, droits et devoirs, nous viendrait-il des Dieux ? Mais avant d’aborder ce questionnement, il faut déjà à nous à tenir aux bases : d’où nous vient notre droit actuel ?
Si traditionnellement nous associons à Rome notre héritage politico-juridique, il faut en réalité s’en référer à une période de l’Antiquité bien plus lointaine. Il s’agit notamment de la Grèce antique, sans qui la justice de Rome n’aurait jamais vu le jour sous la forme que nous lui reconnaissons aujourd’hui. Ainsi c’est dans la terre fertile qu’était le bassin mésopotamien, que s’est mit en place très précocement une organisation politique. Notamment grâce à l’apparition de l’écriture vers 3000 avant notre aire, les cités et les hommes se sont crée une administration à travers pictogrammes, motifs ou dessins. Diffusée à travers l’Orient, cette écriture a permit une reconnaissance universelle des lois établies, facilitant ainsi la création incontestable du droit. Or qu’est ce que le droit ?
La définition du droit reste complexe et vaste même pour les plus grands praticiens du droit tel que le doyen George Vedel à notre époque. Mais l’image d’un droit d’origine divin semble bien plus accessible car beaucoup plus précis. Ainsi un droit d’origine divin va s’apparenter à une interprétation voire justification du pouvoir et de la justice par la transmission d’un message divin, celui de (ou des) Dieu(x) à son peuple. C’est alors le chef de la cité qui est chargé de conduire le peuple dans la direction que l’indique le message de la Providence. Le droit est donc né de ces interprétations divines dans la mythologie grecque, ce qui nous pousse à étudier le droit de l’époque c’est à dire le droit dans