Dissertation sur : vous paraît il conseillé ou au contraire souhaitable qu'auteur et metteur en scène soient une seule et même personne ?
Sujet n°2 : Vous paraît il conseillé ou au contraire souhaitable qu'auteur et metteur en scène soient une seule et même personne ?
Actuellement , auteur et metteur en scène sont deux rôles distincts , cependant ceci n'a pas toujours été . En effet , le terme « metteur en scène » n'est apparu qu'en 1873 dans le dictionnaire , donc,il est plus particulièrement associé au théâtre moderne . Au contraire du théâtre classique qui ne faisait pas de distinction réelle entre auteur et metteur en scène. Mais Est-il déconseillé ou souhaitable que l'auteur et le metteur en scène ne fasse qu'un ?
C'est pourquoi,dans une première partie , nous nous pencherons sur les avantages et inconvénients du système auteur-metteur en scène , et dans une seconde partie nous nous pencherons sur ce que peuvent apporter le fait,que l'auteur et le metteur en scène soient deux personnes distinctes.
Dans un premier temps, il est souhaitable que l'auteur et le metteur en scène soient une seule et même personne. Effectivement , l'auteur de la pièce peut se sentir trahis par l'interprétation de l'acteur ,ce qui peut être incohérent avec l'esprit de la pièce . Il est prouvé que dans certain cas , il est souhaitable que l'auteur soit maître de ses pièces à part entière . Il est la personne normalement supposé être la mieux placée pour comprendre le sens exacte de la pièce . Il sait aussi , absolument à quoi doivent ressembler le décors , les costumes , et les personnages .C'est le cas entre autre de Molière , qui était metteur en scène en plus d'être auteur et acteur de ses propres pièces . Il possède donc une visualisation précise de ce que doit être de la pièce et comment elle doit être interprétée .Prenons pour exemple Le Malade imaginaire de Molière , qui a été réinterprétait par un autre metteur en scène . Ce dernier avait supprimé tous les décors et avait fait jouer ses comédiens derrière une toile blanche tendue , ce qui faisait qu'on ne distinguais