MÉLISSA DION
Littérature et imaginaire
601-101-MQ, gr.04

L’ANALYSE DU ROMAN DE JACQUES POULIN : LES GRANDES MARÉES.
Dissertation sur Les grandes marées

Travail présenté à
M. Richard BIBEAU

Département de littérature
Cégep limoilou
Le 25 mars 2013

Dissertation sur l’écume des jours
«Qu’est-ce que c’est que la justice? Jamais entendu parler, dit le chef de la production. J’ai du travail, il faut dire.» Cette phrase tirée du roman : L’écume des jours exprime bien la totalité du livre que Boris Vian a écrit en 1945. Cette idée de la justice englobe quatre aspects que Colin, le héros, refuse. C’est-à-dire, le travail, la pauvreté, l’immoralité de la religion et l’importance de l’argent.
L’importance de l’argent/l’immoralité de la religion
Tout d’abord, tout au long du roman il est possible de constater que le thème de l’argent est omniprésent. D’ailleurs, il s’agit d’une critique de l’auteur vis-à-vis la société de son époque. L’importance que celle-ci apporte à la fortune que l’on possède et au statut social auquel on appartient. À un tel point que d’autres aspects de la vie quotidienne en sont atteints. Par exemple, la religion. Les curés qui sont supposés ne pas vivre dans le pêché sont tous obnubilés par la richesse. «Alors, nous disons cent cinquante…conclut le Religieux. C'est regrettable, ce sera une cérémonie véritablement infecte. Vous me dégoutez, vous lésinez trop» (page 323). Tout dépend d’argent. Supposons, la cérémonie de mariage de Colin et Chloé. Elle est si grandiose parce que le marié y a investi énormément d’argent mais, si l’on pousse la lecture du roman plus loin il est possible d’observer une cérémonie funéraire qui est tout le contraire. «Le Religieux remplit ses poumons d’air et souffla d’un air dégouté. C’est une cérémonie de pauvre, alors, qu’il vous faut» (page322). Mal organisée et qui manque d’un flagrant respect pour la personne décédée et sa famille. «Ils la saisirent, et s’en servant comme d’un bélier, la