Dissertation : thomas pavel, professeur à l’université de chicago, écrit dans la pensée du roman que le roman est consacré à « l’homme dans sa difficulté d’habiter le monde. »
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Dissertation : Thomas Pavel, professeur à l’université de Chicago, écrit dans La pensée du roman que le roman est consacré à « l’homme dans sa difficulté d’habiter le monde. »Cette affirmation suffit-elle à rendre compte de la nature du roman ?
Le Roman est une fiction qui dépeint l'évolution et la psychologie d’un ou plusieurs personnages. La nature du Roman pourrait donc être définie par cette affirmation de Thomas Pavel : « Le roman est consacré à l’homme individuel saisi dans sa difficulté d’habiter le monde ». Autrement dit, les œuvres romanesques relatent essentiellement des diverses difficultés rencontrées par l’Homme au cours de son existence.
Nous pouvons donc nous demander comment les romanciers représentent ces difficultés au travers de leurs œuvres ?
Pour répondre à cette problématique, nous étudierons les représentations, tout d’abord, relationnelles de l’Homme, puis, de ses difficultés individuelles, enfin, de ses difficultés à vivre dans le monde et la société qui l’entourent.
Nous allons donc voir, dans un premier temps, comment certains romanciers mettent en avant les difficultés de l’Homme à cohabiter, dans certaines circonstances, avec d’autres hommes : les difficultés relationnelles de l’Homme.
Tout d’abord, on peut observer que certains romans relatent de la guerre, ce qui met en avant les conflits entre hommes, entre peuples comme dans Les Thibault (pour la guerre de 14/18), ou encore Autant en emporte le vent (pour la guerre de sécession). D’autre part, quelques auteurs choisissent de présenter les difficultés relationnelles des hommes en opposant des personnages tout à fait différents : n’ayant pas les mêmes apparences, centres d’intérêt ou visions de la vie et du monde.
Ainsi, dans Bonjour tristesse, Françoise Sagan confronte une jeune fille dilettante, ne pensant qu’à son propre bonheur, ses loisirs et ses amours (Cécile) à une femme intellectuelle, chique mais hautaine (Anne). Nous pouvons citer également La chambre des