A-t-on le droit de se révolter ?

Lorsqu'il s'agit de révolte, l'idée nous paraît toujours hors la loi. En effet se révolter pourrait signifier désobéir à la justice, aux lois. Celles-ci sont mises en place afin de garantir notre sécurité et notre liberté tout en restant encadrés. Nous sommes ici face à un contraste opposant les termes « droit » et « révolte » . Effectivement le droit est synonyme de permission, de légalité, il a un lien avec la justice et autorise ou interdit aux citoyens de faire certaines choses. Tandis que la révolte est une action, elle conduit les gens à aller contre les lois lorsqu'il ressentent un sentiment d'injustice. Tout au long de l'histoire, différents cas de révolte se sont manifestés, il y à même eu une loi mise en place qui à autorisé la révolte envers la justice injuste : l'article 35 « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Cette dernière n'est aujourd'hui plus valide mais n'empêche pas certaines révoltes. A l'instant ou un homme se retrouve face à une injustice ou à une situation qu'il considère comme injuste il ressent forcément le besoin de s'opposer et se révolte. Alors, on pourrait se demander : Nous serait-il possible d'aller contre la justice en vue de faire entendre notre opinion ou devons nous nous résoudre à suivre les lois au détriment de notre liberté ? Après avoir montré qu'il est souvent nécessaire pour l'homme de se révolter et ceci de différentes manières, nous verrons qu'il serait néanmoins dangereux voire inutile pour l'homme d'aller contre les lois ; puis nous finirons par nous demander si la révolte ne peut aller au delà des lois, voire être considérée comme un devoir.

Dans le monde d’aujourd’hui il est