Dissertation d'economie
Par ailleurs, les contraintes de la vie moderne conduisent les ménages à privilégier des produits déjà prêts. Les viandes préparées ont un franc succès depuis les années 1990. Les confiseries, la pâtisserie et les boissons sucrées sont aussi de plus en plus demandées, par les jeunes surtouts. De 1960 à 2001, la consommation alimentaire des ménages s'est accrue moins rapidement que l'ensemble de leurs dépenses de consommation : 2,3 % contre 3,2 % en moyenne par an en volume. Toutefois, l'alimentation demeure un des premiers postes de dépense (14 % des valeurs totales en 2001), après le logement (24 %) et les transports (15,4 %). À ces dépenses, s'ajoutent celles des repas pris hors du domicile, dont la place s'est accrue. Dans le budget alimentaire total, leur part en valeur a doublé entre 1960 et 1980, atteignant 22 %. Elle s'est ensuite stabilisée.
L'accroissement de la population n'explique que pour une faible part la hausse de la consommation alimentaire. Celle-ci a crû en volume de 1,6 % par an et par habitant, sur la période. Outre l'augmentation des quantités de certains produits, la croissance en volume de la dépense alimentaire par habitant résulte d'un effet qualité : les consommateurs ont reporté une partie de leur demande vers des produits élaborés puis vers des biens de meilleure qualité, souvent onéreux.
La croissance des dépenses alimentaires a surtout lieu au cours de la